Dijon en 3 séduisants lieux
Impossible de faire en un article le tour complet de la cité historique de Dijon ; d’où ma sélection de 3 lieux et monuments qui m’ont particulièrement séduite.
La chouette est devenue l’emblème et la mascotte de la capitale bourguignonne. Elle est sculptée sur un des murs de Notre Dame et il faut en passant la caresser. Pas un Dijonnais ni un touriste ne manquent à la règle : j’ai fait de même ; car elle porte bonheur et il faut avoir fait un vœu !
A l’office de tourisme, un précieux petit livret appelé « le parcours de la chouette » peut vous servir de guide. Je l’ai scrupuleusement suivi pour m’imprégner totalement de la ville et certains monuments marquent plus que d’autres.
Le musée Magnin
Installé dans un des plus bels hôtels du XVII ème siècle, l’hôtel Lantin, le musée Magnin a beaucoup de charme car il a gardé un esprit de cabinet de collectionneur et de demeure habitée (les pièces sont à dimension humaine, alors même qu’elles sont garnies de beaux tableaux, de meubles anciens).
De petites expositions temporaires ajoutent au charme de cette maison aristocratique.
Notre Dame
On comprend aisément qu’elle soit chère au cœur des Dijonnais. C’est un chef d’œuvre du patrimoine bourguignon et de son architecture du XIIIème siècle. La façade est une suite de fines colonnes et de gargouilles. Celle-ci épate dès le premier abord jusqu’à ce qu’on apprenne que les innombrables gargouilles sont fausses. Tant pis : l’ensemble est beau même s’il ne reste que quelques unes des gargouilles du XIII ème siècle !
En effet selon la tradition, un usurier venu en cette église se marier fut écrasé par une des gargouilles de la façade. Ses confrères obtinrent qu’on déposât les statues « criminelles ». Fin XIX ème, autour de 1880, on confia à 7 sculpteurs le soin de créer de fausses gargouilles de remplacement.
Sans avoir cependant un torticolis à force de regarder si haut, jetez aussi un œil à la fort belle horloge et aux Jacquemart. En provenance de Courtrai en Belgique, elle est arrivée à Dijon en 1383 et comme seul sonnait Jacquemart dont on se moquait du célibat, on lui octroya une Jacqueline, puis deux enfants Jacquelinet et Jacquelinette pour sonner les demi heures, les quarts d’heure. Cette horloge rythme ainsi la vie des Dijonnais.
Le jardin Darcy
Bien sûr on peut évoquer le Dijon des hôtels particuliers, le Dijon des Ducs de Bourgogne avec la Tour Philippe Le Bon, le Dijon qui veut copier les fastes de Louis XIV avec sa place de La Libération conçue par Mansart, le Dijon médiéval avec ses ruelles étroites et ses maisons à pans de bois ; mais savourer un peu de temps libre passe par le charme très XIX ème du jardin Darcy.
C’est le 1 er vrai jardin public de la ville. Conçu en 1880, il prend le nom de Darcy, cet ingénieur qui amena l’eau à la ville depuis le Val Suzon via un réservoir. Kiosque à musique, parterres hautement citadins dans leur conception, escalier, fontaines et balustrades de pierre : le romantisme pointe autour des allées arborées.
A l’intérieur de ce jardin, on peut admirer la sculpture de l’ours polaire de François Pompon et en sortant on tombe sur la porte Guillaume, arc de triomphe du XVIII ème qui était auparavant à l’intérieur des remparts aujourd’hui démolis de la cité.
www.destinationdijon.com et 0892 700 558
certains visuels sont fournis par l’office de tourisme de la ville
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