Bo Zin à Marrakech
Une adresse gourmande de Marrakech où la population française de vacanciers et d’expatriés aime se retrouver et consommer verres ou plats fins.
Qu’il soit en vacances ou travailleur expat’, le Français de Marrakech fréquente globalement les mêmes lieux. Pour lui sont incontournables La Koutoubia, la Médina et ses souks, la place N’Djaména, l’emblématique palace de La Mamounia, le jardin Majorelle, les deux magasins de cuir et de peaux (sans odeur nauséabonde !) Birkemeyer et la Galerie des Tanneurs, les mocassins Atika proches des Tods, ect……Certaines adresses plus confidentielles ne se glissent que sous le manteau ! Gastronomiquement parlant la ville rose regorge de bons restaurants ; mais certains lieux s’ils sont aussi prisés par la gentry marocaine sont le fief avéré des Français.
Vous avez dit Bo Zin ?
Bo Zin une adresse emblématique pour le soir du cocktail au dîner en passant par le verre- clubbing avec un DJ averti. Situé à quelques 5 kms de la ville sur la vallée de l’Ourika, le lieu par son nom signifie doublement « beau » et cela est bien justifié.
De multiples espaces de restauration
De la route on ne peut pas vraiment dissocier le Bo Zin des autres ensembles hôteliers ou villas bourgeoises : un grand rectangle flanqué de hauts murs avec quelques hautes tiges de bambou. Et pourtant le lieu est un havre de verdure bien préservé avec des tables intérieures, d’autres sous véranda, d’autres encore en plein air ; ces couverts étant disséminés entre oliviers, palmiers, pièces d’eau poissonneuses, cactées et grands dais pour protéger des rayons du soleil.
Un chef français pour une cuisine melting-pot franco-maroco-asiaticante
Marc Hammani, le chef français, un ancien de Bernard Loiseau qui a formé plusieurs cuisiniers et ouvert divers restaurants, s’est installé aux commandes de Bo Zin depuis 1 an ½.
Par ses nombreux voyages, il est à même de travailler les cuisines des divers continents. A la carte du Bo Zin, d’excellents nems au basilic thaï (120 à 500 dhms selon le nombre), des croissants chinois frits au poulet (150 à 520 dhms selon le nombre), un tagine de loup à la charmoula (185 dhms), un couscous aux 7 légumes (190 dhms), un cœur de filet de bœuf sauce cèpes (250 dhms), une tarte au chocolat-caramel aux noix (80 dhms).
Les plats « signature » de la maison sont « la gazelle qui pleure du Bo Zin », une cousine du tigre qui pleure de la célèbre Thiou parisienne, un émincé de filet de bœuf thaï sauce tamarin coco pommes sautées (250 dhms) et pour les douceurs le « nuage pour deux », une meringue crème fouettée aux fruits rouges dont la légèreté est proche d’un pavlova (250 dhms). L’établissement est aussi le seul à Marrakech à réussir le Black Cod caramélisé au miso, un poisson extrêmement fin blanc d’Alaska mariné plusieurs heures et simplement saisi à la poêle (650 dhms).
Présentation soignée, produits ultra frais : l’assiette est de belle prestation et n’aurait pas à faire pâlir de figurer parmi les restaurants gastronomiques français.
Comptez environ 45 € pour le repas avant de poursuivre la soirée tard dans la nuit par un cocktail en profitant du DJ aux platines.
En prenant un repas ou un verre au Bo Zin, vous aurez un peu l’impression de vous imprégner d’un lieu emblématique des soirées festives de Marrakech.
Bo Zin
Route de l’Ourika km 3, 5
40 000 Marrakech
+ 212 524 38 80 12